Le dimanche 31 juillet, nous étions chez Yoan pour une partie de Clash of Spears. Mes Gaulois devaient intialement se mesurer à ses Carthaginois, mais après une discussion avec Luis suite à une partie précédente, ce dernier m'a dit que ses Romains n'avaient pas encore affronté la faction la plus emblématique des guerres puniques !!! J'ai donc décidé de céder ma place afin que nos deux compères puissent s'affronter et j'ai profité de cet après-midi pour siroter quelques bières et étudier les règles plus en profondeur en leur compagnie.
La partie a été âpre pour les deux camps, et si les Carthaginois semblaient avoir l'avantage durant les tours disputés, ce sont finalement les Romains qui ont remporté la victoire finale sur un coup de dés lors d'un test de Break Points à la fin du tour 4. La bande romaine alignée par Luis avait un léger avantage en étant un "muster warband" alors que celle de Yoan était ad-hoc.
Les Carthaginois de Yoan
- Tirailleurs lybiens armés de javelots
- Cavaliers numides
- Unité de vétérans carthaginois
- Frondeurs des Baléares et unité de fantassins puniques
- Velites
- Principes
- Hastati et archers crétois
- Luis fait l'erreur ce tour-ci de ne pas réagir et l'unité crétoise va prendre très, très cher. Celle-ci subit 5 pertes sur 7 archers.
- Les Numides vont s'attaquer à une des deux unités de velites infligeant aussi 2 pertes sur 7.
- Les principes, pourvus de la capacité drilled, avancent sur le champ de bataille, flanqués par ce qui reste des velites.
- Les Lybiens prennent position sur la colline, sur le flanc gauche des cavaliers numides.
- Au début du second tour, les Numides s'élancent à l'assaut des velites. Une pluie de javelots s'abat sur ces derniers réduisant ce qui restait de l'unité à 3 figurines. Luis est obligé d'élimine le reste de l'unité qui s'en va rejoindre la pile des pertes.
- En un tour, ce sont 5 archers crétois et 7 velites qui sont retirés du champ de bataille. Le vent n'est pas favorable aux Romains.
- Luis décide de contourner la colline avec ses velites et d'harceler les Lybiens avec leurs javelots.
- Les Lybiens de Yoan subissent trois pertes, puis encore une et prennent des fatigues.
- à l'opposé du champ de bataille, les hastati vont avancer afin de rejoindre le reste de la bande.
- Ces derniers vont éclaircir les rangs des frondeurs des Baléares.
- Après avoir réduit cette unité à trois frigurines grâce à leurs pilums, les frondeurs sont éliminés de la partie et Yoan doit retirer ces dernières figurines.
- L'infanterie carthaginoise avance en direction des hastati.
- Les plans de Yoan n'ont pas fonctionné comme il le souhaitait, et les hastati résistent bien à l'assaut des Puniques. Les deux joueurs doivent retirer une figurine de leurs unités respectives.
- Malheureusement pour Yoan, Luis envoie ses principes sur le flanc des fantassins carthaginois et ces derniers se trouvent en fâcheuse posture, prise en étau entre deux unités romaines.
- Le point saillant de ce troisième tour est l'élimination des fantassins puniques qui sont pris en étau par deux unités romaines.
- Hastati et fantassins carthaginois s'élancent dans une mêlée acharnée dont seule une des deux unités pourra remporter l'affrontement.
- Les dés sont du côté des Romains. Les Dieux en ont décidé ainsi et Luis prend la main sur ce tour.
- Comme nous l'avons vu durant des parties précédentes, à Clash of Spears, rien n'est joué d'avance et Yoan garde un bon moral. Son unité de vétérans est toujours présente sur le champ de bataille, sa cavalerie numide également.
- Ses javeliniers continuent à résister malgré les lourdes pertes subies durant les tours précédents.
- Vétérans carthaginois et principes romains enchaînent les combats mais en vain, personne ne sort vainqueur de l'affrontement.
- C'est du côté des Lybiens et des velites que le sort de la partie se joue. La perte d'un des javeliniers va déclencher un test de Break Points que Yoan ne va pas réussir à passer.
C'en est fait des Carthaginois. Cela se joue à un misérable jet de dés ratés et les Romains de Luis remportent la partie. La frustration est d'autant plus grande pour le camp carthaginois que deux unités d'élite sont encore intacte sur la table. La partie s'achève dans la bonne humeur autour d'une bonne bière et d'un bon repas ! Merci à mes deux compères pour cette belle après-midi, et à Yoan et Laurence pour leur hospitalité !
Cette victoire de la Louve m'a donné les crocs !
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